Pourquoi la digitalisation du TRM prend-elle le contrepied de l’ubérisation ?

Pourquoi la digitalisation du TRM prend-elle le contrepied de l’ubérisation ?

Dans le langage commun, au sein du secteur du Transport de Marchandises (TRM) comme partout ailleurs, il n’est pas rare d’entendre des amalgames entre digitalisation et ubérisation. Bien que ces deux notions soient apparues avec les innovations technologiques et qu’elles fassent écho au numérique, elles n’impliquent pas les mêmes évolutions. Bary vous explique pourquoi, tout en vous prouvant l’intérêt de la digitalisation face à l’ubérisation !

 

La digitalisation : une manière d’améliorer la rentabilité des entreprises

 

Évolution naturelle dans toutes les entreprises de transport de marchandises et les autres, la digitalisation renvoie à l’usage des nouvelles technologies pour optimiser les processus.

Par exemple, avec la digitalisation, tous les professionnels ont peu à peu remplacé les courriers postaux par des e-mails. Avec ce mode de communication plus rapide et moins cher, ils ont pu consacrer leur temps et leur argent à des enjeux plus stratégiques dans leur organisation.

Aujourd’hui, la digitalisation permet aux entreprises de transport routier et de logistique d’améliorer la traçabilité et de simplifier le suivi des marchandises, d’automatiser un maximum de processus, de faciliter la gestion comptable et administrative… et bien plus encore.

Qu’il s’agisse de créer son propre site Internet, de développer des applications mobiles et des logiciels métiers ou même de communiquer auprès des clients et prospects par newsletters, toutes ces actions sont possibles grâce à la digitalisation. Une aubaine pour les transporteurs.

 

L’ubérisation : des atouts certains avec un cadre parfois limitant

 

S’il n’est pas toujours simple de distinguer digitalisation et ubérisation du transport, c’est en premier lieu parce que ces deux phénomènes apparaissent dans un contexte similaire, tout en étant étroitement liés à l’usage des nouvelles technologies. De plus, tout comme la digitalisation, l’ubérisation est associée à des promesses de gain de temps, mais aussi – et surtout – de développement de la clientèle.

Par définition, on parle d’ubérisation lorsque l’on développe des plateformes mettant en relation l’offre et la demande, ce qui modifie profondément le business model des entreprises – et parfois même de secteurs économiques entiers.

Les plateformes développées dans une démarche d’ubérisation peuvent accélérer la digitalisation des entreprises, en laissant à leur disposition des outils dédiés à leur activité. Elles vont également contribuer à optimiser certains processus et développer le portefeuille clients. En revanche, puisqu’elles contraignent les entreprises à intégrer leur modèle prédéfini, ces plateformes impliquent aussi de respecter certaines règles et de revoir son mode de fonctionnement, notamment en ce qui concerne les politiques tarifaires. 

Pour résumer, la digitalisation et l’ubérisation du transport de marchandises facilitent le développement de la clientèle et l’automatisation de toutes sortes de processus. Mais si la digitalisation s’intègre au modèle de chaque entreprise, la plateforme orientée ubérisation supervise les pratiques et change le business model des entreprises, tant au niveau des tarifs que des méthodes de fonctionnement d’une manière générale.

 

Faut-il privilégier l’ubérisation ou la digitalisation du TRM ?

 

Dans le contexte actuel, l’ubérisation et la digitalisation sont deux phénomènes capables de co-exister, apportant chacun leurs atouts et leurs limites.

Lorsqu’une entreprise (de transport routier, ou dans n’importe quel autre milieu) s’ubérise, elle apparaît généralement sur une plateforme qui lui permet de trouver de nouveaux clients, mais aussi de créer des cadres pour son activité et d’utiliser de nouveaux outils. Côté clients, ce processus peut redonner une certaine attractivité aux offres, grâce aux tarifs négociés et à la mise en concurrence des différents acteurs.

La digitalisation, de son côté, se présente davantage comme un travail de longue haleine. Elle vient progressivement améliorer l’efficacité et la rentabilité d’une entreprise, en modifiant profondément ses pratiques et ses modes de fonctionnement. Puisqu’elle s’adapte au modèle de chaque structure, cette digitalisation n’impose pas de cadres, et offre une plus grande liberté aux professionnels qui la choisissent.

 

Chez Bary, nous avons pour ambition d’accompagner la digitalisation de chaque entreprise de transport de marchandises. Notre solution, 100 % bienveillante et marque blanche, s’intègre au site Internet des transporteurs. Elle leur permet d’accéder aux avantages du digital, de gagner en performance et de conquérir de nouveaux clients tout en gardant la main sur leurs tarifs, leurs méthodes de travail et leurs marges.

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